La blogosphère (5) Lettre ouverte à Monsieur overblog
Supplique adressée par Madame Andersen à Monsieur Overblog
Avertissement: à ne pas prendre au premier degré. C'est pour rire ! ;))
Cher Monsieur,
Je me mets virtuellement à genoux devant vous, pour vous supplier de permettre à ceux qui le souhaitent de rester sur l'ancienne plateforme.
Ne croyez pas que j'ai l'esprit borné et que je refuse tout changement. J'ai voulu voir comment elle était, votre nouvelle plateforme, que vous nous louez tant. Eh bien, l'essai n'a pas été concluant: je voulais laisser un commentaire sur un blog qui l'utilise et je n'ai même pas pu. J'ai vu aussi un avertissement de la propriétaire du blog disant que ce n'était pas encore au point.
Je ne suis plus toute jeune (avouons-le, j'ai 74 ans) et cela m'a pris un certain temps pour arriver à utiliser l'ancien système. J'en suis satisfaite à part quelques petits dysfonctionnements. Mais comme disent les Musulmans: "Seul Allah est parfait" et il ne faut donc pas trop vous demander...
Comme le maréchal Mac-Mahon à Sébastopol, je dis donc :"J'y suis, j'y reste" . Mais pour cela il faut que vous m'en donniez la possibilité.
Je sais bien que c'est souvent une affaire de gros sous et que vous vous imaginez que vous allez gagner plus, en établissement un rapport plus étroit avec Facebook, Twitter et tutti quanti. Mais nous sommes nombreuses / nombreuses à ne pas avoir des centaines ou même des milliers d' "amis". Nous avons quelques "copinautes" sympas, avec qui nous nous entendons bien et nous les retrouvons avec plaisir dans les "communautés". Et qu'est-ce que j'apprends: vous allez les supprimer !! Mais à quoi pensez-vous ? Vous vous imaginez que vous allez vous en mettre plein les poches, en misant sur les réseaux sociaux mais, si je puis me permettre, cher Monsieur, vous vous mettez le doigt dans l'oeil.
Je ne sais pas si vous l'avez remarqué mais un certain nombre d'entre nous vous ont déjà quitté et certaines, comme moi. s'apprêtent à le faire dès qu'elles / ils ne pourront plus rester dans l'ancien système. Vous risquez de vous en mordre les doigts, si vous le supprimez. Vous êtes prévenu !
Veuillez agréer, cher Monsieur, l'expression de mes meilleurs sentiments.
Françoise ANDERSEN, qui croit encore aux contes de fées et espère donc que vous allez prendre sa requête en considération. |