Mon petit paradis danois - Sixième partie - La terrasse Ouest
Novembre 1999
Nous sommes revenus à Thonon juste après avoir acheté la maison, en novembre 1999. Avant de partir, j'avais pris des photos pour les faire développer à Thonon. Quand j'ai vu cette photo, j'ai eu un choc. J'ai demandé à mon mari : "Est-ce que tu avais vu qu'il y avait des fils électriques qui passaient au-dessus du jardin ?". Comme moi, il n'avait rien remarqué. J'étais désolée, mais je me consolais en me disant qu'il ne pouvait pas s'agir de lignes à haute tension. Imaginez mon soulagement au printemps suivant quand je me suis aperçue que j'avais pris la photo ... à travers les fils d'un étendoir à linge, qui ne faisait pas plus de 1,80 m de haut. Je ne comprends pas que ces fils paraissent si hauts.
Notre voisine a été ravie quand nous avons enlevé cet étendoir. Chaque jour elle avait dû supporter la vue de 4 maillots de bain informes "XXX large" qui pendaient là pour sécher après le bain des très gros anciens propriétaires et de leurs deux filles d'une vingtaine d'années, qui avaient hérité des gènes de leurs parents. J'ai trouvé un endroit plus discret pour étendre mon linge.
2012
Les petites fenêtres et la porte qui était vitrée seulement dans sa partie supérieure ont été remplacées, comme dans le reste de la maison, par du double vitrage de haut en bas. Le séjour est maintenant bien clair.
Il y a deux ans, nous avons fait construire une pergola dans le double but d'y accrocher des plantes et d'y mettre un "toit" amovible pour les jours de grand soleil. Une solution permanente aurait assombri la terrasse, étant donné que pendant les 5 mois où nous séjournons au Danemark, il y a plus de journées sans soleil qu'avec.
Une voisine m'a donné ces chaises et cette table qui étaient dans un état lamentable. Je les ai nettoyées et peintes en blanc et bleu comme la maison. Quand elle les a vues, j'ai senti qu'elle regrettait un peu de s'en être débarrassée !
Nous revoici côté rue. Vous avez fait le tour de la maison. La prochaine fois nous allons retourner au bord de la mer, qui est à environ 250 m.