Mon petit paradis danois - (10) "Mes" animaux (1 Les chevreuils)
Ce qui pour moi fait l'attrait de notre petite maison danoise, c'est non seulement la proximité de la mer, mais aussi et surtout la coexistence avec des animaux sauvages.
Des oiseaux et des écureuils prennent parfois leur petit-déjeuner en même temps que nous sur la terrasse, de l'autre côté de la baie vitrée du coin salle-à-manger du séjour.
J' aime tous "mes" animaux, mais j'ai une petite préférence pour les chevreuils. Au début dès que j'en voyais un dans notre jardin, je me précipitais sur mon appareil, mais en général ils fuyaient avant que j'aie eu le temps de prendre la photo et je ne les voyais que pendant quelques secondes.
Maintenant je préfère laisser mon appareil de côté et jouir de leur présence. Ils sont très curieux. Si on est immobile, ils peuvent rester longtemps à vous regarder. C'est formidable de pouvoir plonger son regard dans leurs doux yeux au regard confiant. Le temps s'arrête et on a l'impression de ne faire qu'un avec la nature.
Je n'ai jamais été aussi près d'un chevreuil que ce jour-là. J'étais à un mètre de notre haie et ce jeune chevreuil était juste de l'autre côté, chez les voisins. Nous sommes restés longtemps à nous regarder. Je retenais mon souffle. C'était un instant magique. Une voiture est passée sur le chemin et il s'est enfui.
Notre voisin les attirent en leur donnant à manger. Dès qu'il arrive de Copenhague, le vendredi soir, après avoir mis des graines de tournesol dans la mangeoire des oiseaux, il en verse un kilo (ou plus) sur l'herbe, à l'intention des faisans et des chevreuils, qui viennent manger le soir vers 20 h.
Ils ne font en général que passer chez nous. Ils traversent notre jardin - qui fait le coin - pour aller chez lui, mais il restent rarement chez nous. Je pense qu'ils ne se sentent pas autant en sécurité chez nous à cause de la proximité des chemins. Ou bien peut-être qu'ils sont mieux nourris à côté.
En fait c'est plus pratique pour moi de les photographier, avec le zoom, quand ils sont dans le jardin d'à-côté
Un soir nous étions invités à dîner chez nos voisins et tout d'un coup j'ai senti que quelqu'un me regardait. J'ai levé les yeux et j'ai vu deux paires d'yeux étonnés qui nous fixaent. Le conversation s'est tue aussitôt. Nous retenions tous notre souffle. Ils étaient seulement à 2 ou 3 m de nous.
J'ai eu la chance de pouvoir faire d'autres photos, avec le zoom, depuis mon jardin.
Je termine sur ce beau tableau de famille.
Malheureusement leur présence a aussi ses inconvénients car ils véhiculent de minuscules tiques qui adorent mon sang. Je vous en parlerai la prochaine fois.
A suivre...