La petite capucine qui voulait absolument voir le jour
Pendant le voyage France-Danemark, il y avait, dans le coffre de la voiture, en plus des 20 géraniums, 20 petits plants de capucines. J'avais semé les graines à Thonon, fin mai.
En arrivant j'ai retrouvé ici des graines de l'an dernier et, même si c'était sûrement trop tard (7 juin), je les ai quand même semées dans un pot. Je n'ai pas été étonnée qu'aucune ne montre le bout de son nez, au bout de 2 ou 3 semaines. J'ai alors mis dans ce pot les petits plants de pavots que m'avait donnés Kirsten et qui sont encore en train d'y mourir tout doucement. Je comptais, quand j'aurais le temps, planter autre chose, mais une retraitée, surtout à la campagne, est toujours occupée par un tas de choses.
Quelle ne fut pas ma surprise, il y a quelques jours, de voir tout à coup plein de feuilles de capucines. Mais ce n'est pas le plus étrange. Quand j'avais planté les pavots, cela avait fait remonter à la surface 2 graines de capucines qui n'avaient pas germé. Chaque jour je me disais qu'il fallait que je les enlève ainsi que les pavots moribonds.
Heureusement que je ne l'ai pas fait, car l'une des capucines avait apparemment un tel instant de survie qu'elle a commencé à germer, même au-dessus de la terre. Je n'ose pas y toucher. Quand elle me semblera assez forte, je lui trouverai une place de choix quelque part. Une telle volonté de vivre doit être récompensée. Celle de droite a baissé les bras (si je puis dire) depuis longtemps.
A côté on peut voir le seul plan de pavot qui n'a pas l'air en phase terminale. Je garde bon espoir de le voir en jour en fleur, malgré les prévisions pessimistes de Bruno.
Les capucines semées à Thonon sont bien sûr bien plus avancées
Les géraniums, qui étaient tout petits et pas fleuris à Thonon, ont l'air d'avoir apprécié le climat. Comme vous le voyez sur les photos, aujourd'hui ce n'est pas réjouissant (ciel blanc, averses de temps en temps). Mais je crois qu'à Thonon, ce n'est guère mieux.